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Les meilleures actions à acheter pour PEA & CTO [février 2025] : quelles valeurs privilégier pour votre stratégie long terme ?

En février 2025, le paysage boursier offre des opportunités variées pour les investisseurs désireux de construire un patrimoine solide sur le long terme. Que vous soyez titulaire d'un Plan d'Épargne en Actions ou d'un Compte-Titres Ordinaire, le choix des valeurs à intégrer dans votre portefeuille nécessite une réflexion stratégique pour maximiser le potentiel de rendement tout en maîtrisant les risques. Avec plus de 7,2 millions de PEA fin 2024 représentant un encours d'environ 114 milliards d'euros, l'engouement pour cet outil fiscalement avantageux ne cesse de croître.

Comprendre les différences entre PEA et CTO pour optimiser vos investissements en 2025

Le Plan d'Épargne en Actions constitue une enveloppe fiscale privilégiée qui permet d'investir sur les marchés européens tout en bénéficiant d'avantages significatifs. Cette structure repose sur deux compartiments distincts : un compte en espèces où les fonds sont déposés et un portefeuille actions où les titres sont conservés. Le plafond de versement s'établit à 150 000 euros pour le PEA classique et peut être complété par un PEA-PME offrant 75 000 euros supplémentaires, soit un total de 225 000 euros disponibles pour les investisseurs souhaitant maximiser leur capacité d'épargne.

Les avantages fiscaux du PEA et ses contraintes d'éligibilité

L'attrait principal du PEA réside dans sa fiscalité avantageuse qui exonère totalement d'impôt sur le revenu les plus-values et dividendes après cinq années de détention, seuls les prélèvements sociaux de 17,2 pour cent restant applicables. La performance moyenne d'un PEA de plus de cinq ans entre 2018 et 2024 dépasse de trois points celle d'un compte-titres classique, démontrant ainsi l'efficacité de cette enveloppe fiscale. Toutefois, cette optimisation fiscale s'accompagne de contraintes strictes concernant l'éligibilité des titres. Seules les actions d'entreprises ayant leur siège social dans l'Union européenne ou dans un État de l'Espace économique européen peuvent être intégrées, excluant ainsi les valeurs américaines ou asiatiques très prisées des investisseurs. Un retrait avant cinq ans entraîne la clôture automatique du PEA et l'application d'un prélèvement forfaitaire unique de 30 pour cent, ce qui incite fortement à adopter une vision de long terme. La loi PACTE a néanmoins assoupli les règles permettant désormais des retraits partiels après cinq ans sans clôture du plan, offrant une flexibilité accrue pour adapter sa stratégie selon l'évolution de ses besoins financiers.

Le CTO, une solution flexible pour diversifier au-delà des frontières européennes

Le Compte-Titres Ordinaire représente l'alternative universelle pour les investisseurs souhaitant accéder à l'ensemble des marchés financiers mondiaux sans restriction géographique. Contrairement au PEA, le CTO ne bénéficie pas d'avantages fiscaux particuliers puisque les plus-values et dividendes sont soumis au prélèvement forfaitaire unique de 30 pour cent dès leur réalisation. Cette fiscalité moins favorable est toutefois compensée par une liberté totale dans le choix des valeurs, permettant d'investir sur les géants technologiques américains, les entreprises asiatiques en pleine croissance ou encore les marchés émergents prometteurs. Le CTO ne connaît aucun plafond de versement et autorise les retraits à tout moment sans pénalité, offrant ainsi une souplesse maximale pour ajuster ses positions selon les opportunités du marché. Les courtiers comme Fortuneo et Saxo Banque proposent des services compétitifs pour gérer ces deux types d'enveloppes, avec des frais de courtage optimisés qui peuvent significativement impacter la rentabilité nette sur la durée. Fortuneo offre notamment un ordre gratuit par mois pour les montants inférieurs ou égaux à 500 euros, tandis que Saxo Banque se distingue par des tarifs attractifs pour les ordres supérieurs à ce seuil, facilitant ainsi la construction progressive d'un portefeuille diversifié.

Sélection d'actions européennes prometteuses pour votre PEA en février 2025

La sélection des titres éligibles au PEA nécessite une analyse rigoureuse combinant plusieurs critères essentiels. La solidité financière constitue le premier filtre, évaluée à travers une structure bilancielle saine et des flux de trésorerie de qualité qui assurent la pérennité de l'entreprise même en période de turbulence économique. Le rendement du dividende représente un second critère majeur pour générer des revenus réguliers qui peuvent être réinvestis pour bénéficier de l'effet des intérêts composés. Enfin, le potentiel de valorisation doit être analysé pour identifier les valeurs susceptibles d'enregistrer une appréciation significative de leur cours, créant ainsi une plus-value latente qui se concrétisera lors de cessions futures. Plus de 10 000 familles ont été accompagnées dans leurs choix d'investissement avec une satisfaction client atteignant 4,9 sur 5, témoignant de l'importance d'une approche structurée et personnalisée.

Les valeurs technologiques et industrielles françaises à fort potentiel

STMicroelectronics incarne parfaitement le secteur technologique européen avec une capitalisation de 38 milliards d'euros et une croissance du chiffre d'affaires de 12 pour cent sur trois ans. Spécialisée dans les semi-conducteurs, cette entreprise franco-italienne bénéficie de la dynamique mondiale du secteur qui devrait atteindre environ 720 à 730 milliards de dollars en 2025, avec une croissance de 13 à 15 pour cent. Bien que son dividende reste modeste à environ 0,5 pour cent, l'essentiel de la création de valeur se concentre sur l'appréciation du cours boursier portée par les besoins croissants en puces électroniques pour l'intelligence artificielle, l'automobile électrique et l'Internet des objets. Air Liquide représente un pilier industriel incontournable avec une capitalisation de 95 milliards d'euros et un chiffre d'affaires de 27,06 milliards d'euros en 2024. Le groupe affiche une marge opérationnelle remarquable de 19,9 pour cent et propose un dividende de 3,30 euros par action en hausse de 13,7 pour cent, offrant un rendement d'environ 2,1 pour cent. Son positionnement stratégique dans les gaz industriels et son engagement croissant dans la transition énergétique via l'hydrogène vert en font une valeur défensive de qualité capable de traverser les cycles économiques tout en participant aux transformations écologiques majeures. BNP Paribas domine le secteur bancaire français avec une capitalisation de 66 milliards d'euros et un rendement attractif d'environ 7 pour cent. Son ratio cours sur bénéfices inférieur à 8 témoigne d'une valorisation raisonnable qui offre un potentiel d'appréciation intéressant, tandis que sa présence internationale diversifiée assure une résilience face aux variations conjoncturelles nationales.

Les champions européens de la transition énergétique et de la santé

Neoen s'impose comme un acteur majeur des énergies renouvelables avec une capitalisation de 4 milliards d'euros et une croissance projetée de 20 pour cent par an sur cinq ans. Bien que l'entreprise ne verse pas encore de dividendes, préférant réinvestir massivement dans le développement de nouveaux projets photovoltaïques et éoliens, son modèle économique répond parfaitement aux impératifs climatiques et bénéficie du soutien réglementaire croissant en faveur de la décarbonation. Les investisseurs privilégiant la croissance pure trouveront dans cette valeur une exposition directe à la transition énergétique européenne. Sanofi constitue une valeur refuge dans le secteur pharmaceutique avec une capitalisation d'environ 112,4 milliards d'euros et un chiffre d'affaires de 41,1 milliards d'euros en 2024, en hausse de 11,3 pour cent. Le groupe propose un dividende généreux de 3,92 euros par action offrant un rendement de 4,30 pour cent, particulièrement attractif dans le contexte actuel de taux d'intérêt. Son ratio d'endettement maîtrisé de 0,23 témoigne d'une solidité financière exemplaire qui lui permet de financer simultanément des investissements massifs en recherche et développement tout en rémunérant régulièrement ses actionnaires. Le secteur de la santé montre des signes de reprise avec 62 000 emplois créés en mai 2025 aux États-Unis, confirmant la dynamique positive de l'ensemble de l'industrie. LVMH représente le luxe français dans toute sa splendeur avec une capitalisation d'environ 400 milliards d'euros et une croissance du chiffre d'affaires de 9 pour cent en 2024. Son dividende de 1,8 pour cent peut sembler modeste mais s'accompagne d'une création de valeur actionnariale exceptionnelle portée par la demande mondiale insatiable pour les marques prestigieuses du groupe. La diversification géographique et sectorielle du conglomérat assure une résilience remarquable même face aux ralentissements conjoncturels régionaux. Pour les investisseurs intéressés par les petites et moyennes entreprises innovantes, le PEA-PME ouvre l'accès à des sociétés comme Adocia dans les biotechnologies ou Crossject dans les technologies médicales, offrant un potentiel de croissance élevé assorti d'une volatilité plus marquée.

Actions internationales à privilégier sur CTO pour une exposition mondiale

Le Compte-Titres Ordinaire permet de compléter judicieusement un PEA en accédant aux marchés internationaux qui concentrent certaines des entreprises les plus dynamiques et innovantes de la planète. Cette diversification géographique s'avère essentielle pour réduire le risque spécifique lié à une zone économique particulière et capter les tendances de croissance mondiales qui dépassent largement les frontières européennes. Les secteurs technologiques américains et asiatiques dominent notamment les thématiques d'avenir comme l'intelligence artificielle, le cloud computing ou encore les infrastructures numériques qui transforment profondément nos sociétés.

Les géants américains de la tech et leurs perspectives de croissance

Nvidia s'impose comme le leader incontesté des semi-conducteurs dédiés à l'intelligence artificielle, bénéficiant directement de l'explosion du marché qui a connu une croissance d'environ 77 pour cent en 2024 avec plus de 500 millions d'utilisateurs de ChatGPT. Le marché de l'IA devrait représenter environ 300 milliards de dollars en 2025 et atteindre 1000 milliards d'ici 2031, offrant ainsi une trajectoire de croissance exceptionnelle pour les acteurs positionnés sur cette chaîne de valeur. Microsoft et Alphabet incarnent également cette révolution technologique en intégrant massivement l'intelligence artificielle dans leurs écosystèmes respectifs, renforçant leur domination sur le cloud computing et les services numériques essentiels aux entreprises du monde entier. Le SP500 était valorisé à plus de 31,5 fois les bénéfices au 24 octobre 2025, reflétant des anticipations de croissance soutenues malgré des valorisations déjà élevées qui nécessitent une vigilance accrue sur les risques de correction. Taiwan Semiconductor Manufacturing Company contrôle environ 35 pour cent du marché mondial des semi-conducteurs avec une position stratégique unique de fondeur pour l'ensemble de l'industrie technologique. ASML Holding complète cet écosystème en fournissant les équipements de photolithographie ultraviolets extrêmes indispensables à la fabrication des puces les plus avancées, créant ainsi un quasi-monopole sur une étape critique du processus industriel. Ces entreprises bénéficient d'un avantage concurrentiel durable fondé sur des décennies d'innovation et des barrières à l'entrée considérables qui protègent leurs marges exceptionnelles.

Les marchés émergents et secteurs défensifs pour équilibrer votre portefeuille

La diversification sectorielle s'avère tout aussi cruciale que la diversification géographique pour construire un portefeuille résilient capable de traverser les différentes phases du cycle économique. Le secteur de l'eau représente une thématique défensive de long terme soutenue par des besoins croissants et des infrastructures vieillissantes nécessitant d'importants investissements de modernisation. Environ 55 milliards de dollars ont été alloués via les lois sur les infrastructures pour le secteur de l'eau aux États-Unis, bien que seulement 14 pour cent aient été déployés début avril, laissant entrevoir un flux massif d'investissements à venir. American Water Works, Veolia Environnement, Tetra Tech ou Xylem se positionnent comme les bénéficiaires naturels de cette dynamique structurelle qui transcende les fluctuations conjoncturelles de court terme. Le secteur des infrastructures publiques affiche également une croissance soutenue avec une hausse de 15,5 pour cent au premier semestre 2025 pour les travaux publics, portée par les plans de relance gouvernementaux et la nécessité de moderniser les réseaux de transport, d'énergie et de communication. Brookfield Infrastructure et Caterpillar offrent une exposition directe à ces investissements massifs qui s'étaleront sur plusieurs décennies. Le secteur de la santé mérite une attention particulière avec des entreprises comme Roche Holding, Johnson & Johnson, Eli Lilly ou UnitedHealth qui combinent solidité financière, innovation continue et résilience face aux cycles économiques grâce à la nature non discrétionnaire de leurs produits et services. Les investisseurs cherchant à simplifier leur approche peuvent également se tourner vers des ETF thématiques qui offrent une diversification instantanée sur un secteur particulier. L'iShares MSCI Global Semiconductors UCITS ETF USD a ainsi enregistré une performance de 32 pour cent en 2025 jusqu'au 24 octobre, tandis que l'iShares Global Water UCITS ETF progressait de 8,27 pour cent et le Xtrackers Artificial Intelligence & Big Data UCITS ETF de 16,2 pour cent, démontrant l'intérêt de ces véhicules pour capter les tendances sectorielles majeures sans nécessiter une sélection individuelle de titres. À l'inverse, l'Amundi MSCI World Health Care UCITS ETF USD affichait une performance négative de 2,44 pour cent sur la même période, rappelant que même les secteurs défensifs peuvent connaître des phases de sous-performance temporaire qui exigent patience et vision de long terme. L'investissement boursier comporte toujours un risque de perte en capital qu'il convient d'accepter avant toute décision d'allocation, raison pour laquelle la diversification, l'investissement régulier, le réinvestissement des dividendes et le suivi attentif de l'actualité économique constituent les piliers d'une stratégie gagnante sur la durée. Les erreurs classiques à éviter incluent la concentration excessive sur quelques titres à la mode, le market timing hasardeux qui consiste à vouloir systématiquement acheter au plus bas et vendre au plus haut, les retraits prématurés qui empêchent de bénéficier de la fiscalité avantageuse du PEA, et la négligence des frais de courtage qui érodent silencieusement la performance nette sur longue période.